À propos de l'auteur : Stéphanie Amigues

Mon premier souvenir de cinéma, on me l'a raconté : c'était en 1981, Rox et Rouky, j'avais 3 ans, j'ai beaucoup pleuré , paraît-il. J'ai sûrement eu peur de cette grande salle toute noire. Je ne savais pas que j'allais, plus tard, adorer pleurer toute seule dans les salles obscures. A trop regarder L'Etudiante et me fantasmer en Sophie Marceau, amoureuse d'un musicos, j'ai fini moi aussi par passer l'agreg de Lettres classiques. Depuis, je suis prof de français, latin et grec, dans le 9-3, où je parle à mes élèves de trucs anciens, surannés, mais aussi beaucoup de cinéma. Et ils ont kiffé M le maudit et Les 400 Coups, si, si, j'vous jure... J'ai souvent le sentiment d'être née cinquante ans trop tard. J'adore les vieux machins mais je me soigne... Depuis mes 12 ans, je suis amoureuse de Marilyn , et ça ne s'arrange pas avec le temps. Je suis en admiration devant Romy, Audrey, Liz, Gena, Ingrid... et quasiment toutes les icônes des années 1950-1960. Je me soigne avec Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Kate Winslet, Kirsten Dunst, Carey Mulligan et Michelle Williams. Folle d'Alain Delon, à l'époque de Rocco et ses frères, de Marcello Mastroianni, de Marlon Brando, Robert Redford et De Niro, mais Ryan Gosling, Michael Fassbender et Louis Garrel sont ma thérapie. Mes films fétiches sont entre mille autres : Le Guépard, Certains l'aiment chaud, Les Désaxés, Le Vieux Fusil, mais Lars von Trier, Kubrick ou Sofia Coppola me réconcilient souvent avec mon époque. Et, enfin, comme tous les trentenaires de ma génération, le dimanche, je dors, je fais des cakes, je lis, je mange du jap, je brunche, je me lave pas, je bois du café, je corrige des copies, et je regarde des vieux films.

Écrit par Stéphanie Amigues

  • Définitivement, Martin Provost semble avoir un penchant pour les destins de femmes injustement tombées dans l’oubli. On se souvient du lumineux Séraphine avec la charismatique Yolande Moreau. Un triomphe public...

    Violette, de Martin Provost

    Définitivement, Martin Provost semble avoir un penchant pour les destins de femmes injustement tombées dans l’oubli. On se souvient du lumineux Séraphine avec la charismatique Yolande Moreau. Un triomphe public...

    Lire la suite...

  • Chili, 1988. <em>"Ce que vous allez voir est en lien avec le contexte social actuel du pays"</em>, lance Gael Garcia Bernal alias Rene Saavedra, un publicitaire reconnu, pour présenter son spot TV...

    No, de Pablo Larrain

    Chili, 1988. "Ce que vous allez voir est en lien avec le contexte social actuel du pays", lance Gael Garcia Bernal alias Rene Saavedra, un publicitaire reconnu, pour présenter son spot TV...

    Lire la suite...

  • Adaptation du livre de la journaliste croate Slavenka Drakulic, <em>As if I'm not there</em> raconte l’histoire vraie d'une jeune institutrice kidnappée pour servir de monnaie d’échange aux soldats serbes...

    As if I am not There, de Juanita Wilson

    Adaptation du livre de la journaliste croate Slavenka Drakulic, As if I'm not there raconte l’histoire vraie d'une jeune institutrice kidnappée pour servir de monnaie d’échange aux soldats serbes...

    Lire la suite...

  • Avec <em>Yossi</em>, en salle depuis le 2 janvier, Eytan Fox poursuit son engagement et ses marottes, continuant de sonder la société israélienne et ses évolutions...

    Yossi, d’Eytan Fox

    Avec Yossi, en salle depuis le 2 janvier, Eytan Fox poursuit son engagement et ses marottes, continuant de sonder la société israélienne et ses évolutions...

    Lire la suite...

  • Nous sommes tous des fous en puissance. Tel est le propos du réalisateur russe en adaptant la nouvelle philosophico-dérangeante d’Anton Tchekhov. La salle n°6 est l’endroit où sont isolés les...

    Salle n°6 Tchekhov, de Karen Shakhnazarov

    Nous sommes tous des fous en puissance. Tel est le propos du réalisateur russe en adaptant la nouvelle philosophico-dérangeante d’Anton Tchekhov. La salle n°6 est l’endroit où sont isolés les...

    Lire la suite...

  • <em>Between the Devil and the Deep Blue Sea…</em> Littéralement, <em>"Entre le diable et la mer bleue et profonde"</em>, l'équivalent de notre expression française <em>"Entre la peste et le choléra"</em>. Voilà l'alternative qui...

    The Deep Blue Sea, de Terence Davies

    Between the Devil and the Deep Blue Sea… Littéralement, "Entre le diable et la mer bleue et profonde", l'équivalent de notre expression française "Entre la peste et le choléra". Voilà l'alternative qui...

    Lire la suite...

  • 1h40 enfermé dans un bus avec des ados du Bronx, l'angoisse ! C'est le dernier jour d'école et le premier de trois mois de liberté. Ils vont tous rentrer chez eux, mais non sans y avoir laissé...

    The We and the I, de Michel Gondry

    1h40 enfermé dans un bus avec des ados du Bronx, l'angoisse ! C'est le dernier jour d'école et le premier de trois mois de liberté. Ils vont tous rentrer chez eux, mais non sans y avoir laissé...

    Lire la suite...

  • Derrière ce titre à rallonge se cache un film poétique et tendre, en salle le 18 juillet...

    Historias, les histoires n’existent que lorsque l’on s’en souvient, de Julia Murat

    Derrière ce titre à rallonge se cache un film poétique et tendre, en salle le 18 juillet...

    Lire la suite...

  • Après le succès du remarquable <em>Une séparation</em> en 2011 de l'Iranien Asghar Farhadi, voilà un petit film qui en dit long sur la condition et la difficile émancipation de la femme...

    Les Femmes du bus 678, de Mohamed Diab

    Après le succès du remarquable Une séparation en 2011 de l'Iranien Asghar Farhadi, voilà un petit film qui en dit long sur la condition et la difficile émancipation de la femme...

    Lire la suite...

  • Premier film d'un jeune indien qui a décidé un jour de troquer son costume de banquier contre celui de réalisateur, Peddlers a été financé en partie grâce à un appel sur Facebook de la productrice. Sans autorisation de tourner dans la ville de Mumbai, cela coûtait trop cher. Un film fait avec des bouts de ficelle, instinctif et spontané.

    Peddlers, de Vasan Bala

    Premier film d'un jeune indien qui a décidé un jour de troquer son costume de banquier contre celui de réalisateur, Peddlers a été financé en partie grâce à un appel sur Facebook de la productrice. Sans autorisation de tourner dans la ville de Mumbai, cela coûtait trop cher. Un film fait avec des bouts de ficelle, instinctif et spontané.

    Lire la suite...

  • Juan, ou plutôt «Ernesto», a 12 ans. Après des années d'exil, il revient avec sa famille (et un autre prénom) en Argentine. Ses parents sont des membres très actifs de l'organisation Montoneros, en lutte contre...

    Infancia clandestina, de Benjamin Avila

    Juan, ou plutôt «Ernesto», a 12 ans. Après des années d'exil, il revient avec sa famille (et un autre prénom) en Argentine. Ses parents sont des membres très actifs de l'organisation Montoneros, en lutte contre...

    Lire la suite...

  • Avi, Kobi et Yaniv, trois copains vivant à Bat Yam, se sont autoproclamés surveillants du quartier. Et ils contrôlent tout. Les tenues jugées indécentes des jeunes femmes, le respect du sabbat, les...

    Les Voisins de Dieu, de Meni Yaesh

    Avi, Kobi et Yaniv, trois copains vivant à Bat Yam, se sont autoproclamés surveillants du quartier. Et ils contrôlent tout. Les tenues jugées indécentes des jeunes femmes, le respect du sabbat, les...

    Lire la suite...

  • Créé en 2004, Cannes Classics présente en avant-première des films anciens et des chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma dans des copies restaurées. Le moment de voir ou revoir des incontournables...

    Zoom sur Cannes Classics

    Créé en 2004, Cannes Classics présente en avant-première des films anciens et des chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma dans des copies restaurées. Le moment de voir ou revoir des incontournables...

    Lire la suite...

  • Il y a 56 ans presque jour pour jour, le 1er juin 1956, Marilyn Monroe soufflait cette bougie. Elle avait alors 30 ans. Otto L. Bettman, connu pour le cliché d'Einstein tirant la langue, immortalisait cet instant...

    A day with Marilyn

    Il y a 56 ans presque jour pour jour, le 1er juin 1956, Marilyn Monroe soufflait cette bougie. Elle avait alors 30 ans. Otto L. Bettman, connu pour le cliché d'Einstein tirant la langue, immortalisait cet instant...

    Lire la suite...