Le palmarès du 71e Festival de Cannes

 

71e Festival international du film de CannesLe quotidien du festivalier est une histoire de choix, parfois triviaux (aller manger après avoir enchaîné trois films décevants ou tenter le coup avec un quatrième), parfois déchirants (un film prometteur en compétition ou l’entrée d’un réalisateur chéri en section parallèle). Et le soir du palmarès, le sentiment d’être passé à côté, d’avoir fait les mauvais choix. Pourtant, des bons films, on en a vu. Le très déroutant Border, le punk L’Eté, le très drôle En liberté !, etc. Mais la plus belle surprise – et la plus grande déception du palmarès – restera Burning. Un film si puissant qu’il happe le spectateur – même s’il n’avait pas forcément choisi d’être là. Le jury a préféré récompenser la délicatesse de Kore-eda, et sa mise en scène d’une famille d’apparence banale – qui révélera cependant quelques secrets. Pour prétendre à la Palme d’or, Cate Blanchett a expliqué qu’un film devait cocher toutes les cases : scénario, mise en scène, acteurs, lumière… Ce que fait brillamment le cinéaste japonais, même s’il surprend moins.

 

Palme d’or

Une affaire de famille, de Hirokazu Kore-eda
 

Grand Prix

BlacKkKlansman, de Spike Lee
 

Prix de la mise en scène

Cold War, de Pawel Pawlikowski
 

Prix d’interprétation masculine

Marcello Fonte pour Dogman, de Matteo Garrone
 

Prix d’interprétation féminine

Samal Yeslyamova pour Ayka, de Sergey Dvortsevoy
 

Prix du jury

Capharnaüm, de Nadine Labaki
 

Prix du scénario ex æquo

Heureux comme Lazzaro, d’Alice Rohrwacher
3 visages, de Jafar Panahi
 

Palme d’or spéciale

Le Livre d’image, de Jean-Luc Godard
 

Caméra d’or

Girl, de Lukas Dhont
 

Prix Un Certain Regard

Border, d’Ali Abbasi
 

Prix du scénario Un Certain Regard

Sofia, de Meryem Benm’Barek
 

Prix d’interprétation Un Certain Regard

Victor Polster pour Girl, de Lukas Dhont
 

Prix de la mise en scène Un Certain Regard

Sergei Loznitsa pour Donbass
 

Prix spécial du jury Un Certain Regard

Les Morts et les autres, de Joao Salaviza et Renée Nader Messora

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