Une histoire d’amour et de ténèbres, de Natalie Portman

 

Présenté en séance spéciale au 68e Festival de Cannes

Une histoire d'amour et de ténèbres, de Natalie PortmanQui ?
Natalie Portman, c’est un peu comme Charlotte Gainsbourg. On l’a découverte à 12 ans (dans Léon, est-il besoin de le rappeler ?) et on a suivi son évolution, selon une trajectoire parfaite et sans accroc. On l’a vue grandir et devenir une superstar avec Star Wars, jusqu’au rôle qui a changé sa vie : celui de la danseuse de Black Swan. Outre sa montée des marches mémorable pour la présentation de Star Wars, crâne rasé pour le tournage de V pour Vendetta, elle connaît les rouages cannois pour y avoir été membre du jury de Sean Penn (qui décerna, à l’unanimité, la Palme à Entre les murs). Et même si elle propose ici, en séance spéciale, son premier long-métrage, elle a déjà une petite expérience de la réalisation. Son premier court, Eve, avec Lauren Bacall et Ben Gazzara, excusez du peu, a été vu à Venise, et elle a participé à New York, I Love You, déclinaison du collectif Paris, je t’aime. Pour l’instant, tout ce qu’elle touche est d’or. Un signe pour la Caméra d’or ?

Quoi ?
Pour son passage au long-métrage, Natalie Portman signe, selon Thierry Frémaux, un film « singulier et personnel », avec cette adaptation, tournée en hébreu, du roman autobiographique de l’écrivain israélien Amos Oz, Une histoire d’amour et de ténèbres. Il y raconte son enfance à Jérusalem et la naissance de l’Etat d’Israël, ainsi que l’histoire de sa famille juive d’Europe de l’Est. Une histoire qui résonne avec celle de l’actrice, née à Jérusalem, qu’elle a quittée à l’âge de 3 ans avant d’y revenir à la fin de ses études, et dont une partie de la famille est morte à Auschwitz. Qui résonne aussi avec les ambitions de la jeune étudiante en psychologie d’Harvard qui voulait analyser la mémoire en lien avec l’identité.

 
Une histoire d’amour et de ténèbres (Sipur al ahava ve choshech) de et avec Natalie Portman, avec aussi Makram Khoury, Shira Haas… Etats-Unis, 2015.

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