Trois mondes, de Catherine Corsini

 

En sélection Un Certain Regard au 65e Festival de Cannes

Trois mondes de Catherine CorsiniA Catherine Corsini, on doit la révélation de Karin Viard et Pierre-Loup Rajot dans La Nouvelle Eve. Elle paumée mais énergique, lui trop gentil et trop raisonnable. Eux amoureux illégitimes. C’était drôle, enlevé et émouvant. Depuis, variant les registres, du plus léger (Mariées mais pas trop) au plus sombre (La Répétition), elle n’a cessé de décortiquer les liens amoureux, entre pouvoir, ambition, orgueil et soumission, décelant chaque fois une vérité inexplorée chez ses acteurs.

Changement de cap avec Trois mondes ? Un accident, un délit de fuite, un témoin, un coupable, une victime et une collatérale. On semble s’éloigner des atermoiements amoureux pour se concentrer sur des questions morales dans une ambiance de polar. Et avec les jeunes acteurs, Raphaël Personnaz, Clotilde Hesme et Arta Dobroshi, découverte, à Cannes déjà, dans Le Silence de Lorna, tout cela prend des airs de cure de jouvence et de renouveau pour Catherine Corsini.

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