La Tête la première, d’Amélie Van Elmbt

 

La Tête la première, d'Amélie Van ElmbtSur le bord d’une route, deux autostoppeurs, Zoé et Adrien, se rencontrent, et, à l’instigation du garçon, commencent à faire route commune. De marche dans les bois en squat de maison inoccupée, les deux protagonistes font connaissance. Ils partagent l’idée d’un voyage sans véritable destination, même si tous deux cachent leurs vraies motivations.
Leurs identités se dévoilent peu à peu, cependant que leur relation s’approfondit. Mais ce qui s’annonçait comme une possible idylle se complique lorsque deux tiers surgissent du passé proche de Zoé et Adrien.
En se focalisant principalement sur le caractère changeant de la jeune fille, la narration entend démontrer l’instabilité du passage à l’âge adulte. Malheureusement, caractérisée par ses caprices de gamine et face à un soupirant qui a l’obsession du “baiser”, le film glisse rapidement du récit d’initiation à une pochade adolescente. La dernière partie, dont le parcours suit les pas de Thérèse de Lisieux, est la plus difficile à digérer, tend s’entremêlent les problématiques amoureuses avec un romantisme littéraire quelque peu éculé.

 
La Tête la première d’Amélie van Elmbt, avec Alice de Lencquesaing, David Murgia, Jacques Doillon… Belgique, 2012. Programmation Acid Cannes 2012.

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