Grand Écart, site d’étirements cinéphiles
Le cinéma est un lieu paradoxal parce que c'est quand il n'y a plus de lumière qu'on a envie d'y rentrer. Grand Écart assume la contradiction, comme celle d'encenser Felix Van Groeningen en œuvrant pour le rattachement de la Wallonie à la France (ou pas), de suivre l'actualité du cinéma en temps réel sans pour autant chroniquer toutes les merdes en salle (et vice versa), d'aimer l'Hara-Kiri de Kobayashi sans renier l'auteur de son remake, Takashi Miike (et inversement). Donc non (oui), vous n'irez pas sur Grand Écart pour des avis tranchés, ni pour des opinions fades, ni pour vous indiquer quoi voter. Mais vous verrez qu'ici tout est permis, même de ne pas parler de cinéma. On assume, on vous l'a dit plus haut.Recevez nos derniers articles
Au hasard des répliques…
Voulez-vous que je vous raconte la petite histoire de la main droite et de la main gauche ? L’histoire du bien et du mal ? H-A-T-E. C’est de cette main gauche que le vieux frère Cain frappa le coup qui abaissa son frère. L-O-V-E. Vous voyez ces doigts, très chers ? Ces doigts ont des veines qui vont droit à l’âme de l’homme, la main droite, les amis, la main de l’amour.
La Nuit du chasseur de Charles Laughton, 1955
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Grand Central, de Rebecca Zlotowski
Écrit le 19 mai 2013 | Pas de commentaireEnfant de la Fémis, Rebecca Zlotowski s’était déjà fait remarquer au Festival de Cannes 2010 en présentant son premier long-métrage Belle épine à la Semaine de la critique. L’histoire de... -
Paradis : Amour, de Ulrich Seidl
Écrit le 9 janvier 2013 | 2 commentairesAch… le cinéma autrichien, y a pas à dire c'est toujours truculent. Avec son Paradis : amour, Ulrich Seidl entame une trilogie plus que prometteuse sur les différentes façons de passer ses vacances... -
Yossi, d’Eytan Fox
Écrit le 7 janvier 2013 | Pas de commentaireAvec Yossi, en salle depuis le 2 janvier, Eytan Fox poursuit son engagement et ses marottes, continuant de sonder la société israélienne et ses évolutions... -
Nuits blanches à Seattle : comédie romantique, mon amour !
Écrit le 24 décembre 2012 | Pas de commentaireLa neige, les nuits étoilées, les vitrines lumineuses : c'est Noël, le moment idéal pour pleurer devant sa télé. L'occasion aussi de l'avouer : Nuits blanches à Seattle, on en raffole... -
The Deep Blue Sea, de Terence Davies
Écrit le 23 novembre 2012 | 3 commentairesBetween the Devil and the Deep Blue Sea… Littéralement, "Entre le diable et la mer bleue et profonde", l'équivalent de notre expression française "Entre la peste et le choléra". Voilà l'alternative qui... -
Amour, de Michael Haneke
Écrit le 24 octobre 2012 | 14 commentairesC’est une histoire d'une tristesse insondable et d'une parfaite simplicité. Un chapitre final, en marge d'autres qui, ici, conserveront leur part voilée. Car de la vie d'Anne et de Georges, professeurs... -
Il était 99 fois le cinéma
Écrit le 3 juillet 2012 | 34 commentairesUn pull, un regard, une atmosphère, une réplique, quelques notes ou une lumière : Grand Écart dresse une liste de 99 fragments fétiches de cinéma. Aucun ordre, aucune logique, que du ressenti... -
A perdre la raison, de Joachim Lafosse
Écrit le 15 avril 2012 | Un commentaireEn sélection Un Certain Regard au 65e Festival de Cannes Joachim Lafosse est belge. C’est un peu le cinéaste de la troisième voie. Ni frère Dardenne, ni Benoît Poelvoorde. Doué... -
Désirs humains, de Fritz Lang
Écrit le 24 mars 2012 | Pas de commentaireEnfin disponible en DVD, le chef-d'œuvre injustement oublié de Fritz Lang. Ce remake de La Bête humaine de Jean Renoir est un film implacable où les personnages sont les jouets d'un funeste destin... -
Blue Valentine, de Derek Cianfrance
Écrit le 15 juin 2011 | Pas de commentaireBlue Valentine, c'est 12 ans de gestation, 57 versions différentes du scénario, des faillites, des incendies, des décès… Un parcours digne du Lost in La Mancha de Terry Gilliam ! Et au final... -
Souvenir de Cannes #5 : les larmes d’Henry Hopper
Écrit le 15 mai 2011 | Pas de commentaireLa première fois que j’ai rencontré Henry Hopper, ce n’était pas à Cannes, mais chez son papa Dennis. Il pleurait à chaudes larmes. Précisons qu’il n’était âgé que de quelques mois. Dennis Hopper, œil bleu... -
Pourquoi je hais les comédies romantiques !
Écrit le 5 avril 2011 | 4 commentairesDes films où il suffit d’enlever ses besicles pour passer de la catégorie « thon à lunettes » à Julia Roberts prennent les gens pour des crétins avec un cynisme absolu. Ce sont toujours des histoires...