Une grande partie de l’équipe qui constitue aujourd’hui Grand Écart s’est rendue pour la première fois au Festival de Cannes il y a dix ans, en 2006. Face à Andrea Arnold (Red Road), Pedro Almodovar (Volver), Nicole Garcia (Selon Charlie), pour n’en citer que quelques-uns, c’est Ken Loach qui remportait la Palme d’or avec Le vent se lève. Dix ans plus tard, en 2016, face à Andrea Arnold (American Honey), Pedro Almodovar (Julieta), Nicole Garcia (Mal de pierres), pour n’en citer que quelques-uns, c’est Ken Loach qui remporte la Palme d’or, avec le révolté Moi, Daniel Blake. Et pendant ce temps Xavier Dolan, encore un peu trop jeune pour être là en 2006, se rapproche lentement mais sûrement de la Palme d’or avec la très belle adaptation de Juste la fin du monde, de Jean-Luc Lagarce. Gageons qu’il sera encore là en 2026. Espérons que Grand Écart aussi.
Palme d’or
Moi, Daniel Blake de Ken Loach
Grand Prix
Juste la fin du monde, de Xavier Dolan
Prix de la mise en scène ex aequo
Baccalauréat, de Cristian Mungiu
Personal Shopper, d’Olivier Assayas
Prix du scénario
Le Client, d’Asghar Farhadi
Prix du jury
American Honey, d’Andrea Arnold
Prix d’interprétation féminine
Jaclyn Jose dans Ma’Rosa, de Brillante Mendoza
Prix d’interprétation masculine
Shahab Hosseini dans Le Client, d’Asghar Farhadi
Caméra d’or
Divines, de Houda Benyamina
Et pour ceux qui préfèrent, il y a aussi notre palmarès alternatif…