Les WTF de la semaine #5 / Spécial Cannes

 

WTF, vous commencez à connaître, c’est ce rendez-vous qui recense le grand n’importe quoi du septième art. En cette quinzaine cannoise, nous avons donc lu la presse, fait le tour du Marché du film et tendu l’oreille dans les queues (ceci n’est pas une contrepèterie) pour vous parler, entre autres, du premier super-héros indien, d’un film de zombies bollywoodien, d’un flic loup-garou… Avec une question récurrente : “Non, mais c’est un vrai film ?” What the fuck, épisode 5.
 

Temps de cerveau disponible…

Toilettes cannoisesLu dans Le Film français, ce soir au coin du feu… En Corée, on projette des bandes-annonces dans les toilettes. Une bonne idée marketing, car difficile de détourner le regard au risque d’agacer son voisin d’urinoir. Une putain d’idée donc. (MH)
 
 

D’inceste à l’autre…

Lu dans Le Film français (bis)… La réalisatrice israélienne Keren Yedaya pitche son prochain film : une histoire de « femmes bottant le cul de gros bâtards ». Et son producteur d’ajouter « Une pure série B genre Grindhouse ». Un changement de cap pour celle qui vient d’écœurer toute la Croisette avec son film sur l’inceste Loin de mon père. Soit 1h30 et des bananes dans la vie d’une jeune fille partageant la couche de son père. (MC)

 

Un Indien dans la ville…

ShaktimanDétour obligé par le Marché du film pour savoir ce qui sera réédité, ce qui va sortir et ce qu’on ne regardera pas. Dans cette dernière catégorie, on a mis la main sur une petite série à « pas piquer des hannetons » ou « à piquer des hannetons ». Bref. Shaktimaan, le premier super-héros indien. 461 épisodes de 24 minutes… Soit 184 heures et 4 minutes en compagnie d’un Indien aux faux airs de Rocky, au brushing de Frédéric François et au costume raté de Power Ranger. D’après l’affiche, l’homme à lunettes (tel Clark Kent) doit se muer en super-héros par rotation sur lui-même (telle Wonder Woman). En poussant l’enquête, on apprend qu’il a reçu ses super-pouvoirs de ses sept gourous avec « Yogic Shakti qui était le pouvoir naturel ». Il est le guerrier élu par « Siddha gourou de la catapulte » nommé Suryanshi, doit lutter contre le méchant Kilvish (dont les fidèles serviteurs sont des Minions). Sa mission ? Détruire le péché à l’intérieur des gens sans pour autant tuer les gens. Voilà. (MC)

 

Y a de la zombie dans l’air…

WolfcopVous l’aviez raté ? Le Marché du film est là pour vous rappeler qu’il existe. Quoi ? Le premier film de zombies bollywoodien. Go Goa Gone. Baseline : « I Kill dead People ». Pitch : Pour casser le train-train quotidien, Hardic et Luv décident de descendre à Goa, ville festive, avec leur ami Bunny, mais très vite, ils sont confrontés à une cruelle réalité de la vie : les zombies avec option chant et danse, évidemment. (MC)

 

Loup-Loup la brocante…

Finis les zombies. Préparez-vous à l’ère des loups-garous. Outre une louve-garoue féministe à la Semaine de la critique, le Marché du film nous appâte avec le canadien Wolfcop : un homme, moitié flic, moitié loup, qui s’appelle Lou Garou. Il picole, n’est pas le flic le plus scrupuleux du monde. C’est « Dirty Harry, avec plus de poils », nous dit la baseline. En plus de l’affiche, une critique d’USA Today : « Le Citizen Kane du film de flic loup-garou ». Pour vrai ? Pour vrai. La preuve. (MH)
 
 

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