Au hasard des répliques…

 
Paradis : Amour de Ulrich Seidl
 
 
 
- Il est à toi, tout pour toi. De la tête à la queue.
Paradis : Amour de Ulrich Seidl, 2012. La copine de Térésa qui lui offre les services d’un jeune Kenyan pour son anniversaire.
 
 
 
Moonrise Kingdom de Wes Anderson
 
 
 
- Pour me rafraîchir, je me mets des feuilles sur la tête.
- Tu pourrais aussi enlever ta toque en fourrure.

Moonrise Kingdom de Wes Anderson, 2012
 
 
 
Burt Lancaster dans le Guépard de Luchino Visconti- Je suis un représentant de la vieille classe compromis avec l’Ancien Régime et lié à celui-ci par des liens de décence, sinon d’affection. Ma malheureuse génération est à cheval entre deux mondes et mal à l’aise dans l’un et dans l’autre. En outre je n’ai aucune illusion. Que ferait le Sénat d’un législateur sans expérience ? D’un homme incapable de se duper lui-même, condition essentielle pour guider les autres ?
Burt Lancaster dans Le Guépard de Luchino Visconti, 1963
 
 
 
Husbands, de John Cassavetes
 
 
- On prend des gants avec la mort. Alors que c’est la chose la plus humiliante qui soit. [...] Les gens meurent à force de s’énerver. C’est la vérité.
- Méfie-toi de la vérité. N’y crois pas !

Peter Falk et John Cassavetes dans Husbands de John Cassavetes, 1971
 
 
 
Un taxi pour Tobrouk de Denys de la Patellière
 
- Faut pas faire attention, Théo est une brute née de la guerre.
- En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier.

Maurice Biraud et Charles Aznavour dans Un taxi pour Tobrouk de Denys de La Patellière, 1961
 
 
 
Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? de William Klein
- [...] Et puis je suis devenu ce que je suis aujourd’hui. Sinon je serais autre chose. Et si j’étais autre chose, je ne serais pas ce que je suis. Mais c’est loupé. Je ne suis rien. Absolument rien.
- Bon, le concurrent a mal répondu. Mais puisqu’il ne connaissait pas le règlement, le jury, à l’unanimité, déclare le point nul.

Jean Rochefort dans Qui êtes-vous, Polly Maggoo ? de William Klein, 1966
 
 
 
Jean Gabin et Francoise Rosay dans Le cave se rebiffe- À quoi je le reconnaîtrais ?
- Un beau brun, avec des petites bacchantes, grand, l’air con !
- Ça court les rues, les grands cons !
- Ouais ! Mais celui-là c’est un gabarit exceptionnel ! Si la connerie se mesurait, il servirait de mètre étalon ! Il serait à Sèvres.

Françoise Rosay (Pauline) et Jean Gabin (Le Dabe) dans Le Cave se rebiffe de Gilles Grangier, 1962
 
 
 
American Beauty de Sam Mendès

 
- J’ai besoin d’un père qui soit un modèle masculin. Pas d’un puceau en chaleur qui se met à mouiller son slibar à chaque fois que je ramène une de mes copines à la maison.
Jane Burnham (Thora Birch) dans American Beauty de Sam Mendès, 1999

 
 
Gérard Depardieu dans Buffet froid de Bertrand Blier

 
- On est tous en visite. On débarque, on fait un peu de tourisme, et puis on repart. Tu crois sincèrement que ça vaut la peine d’enlever son manteau ? Pour quoi faire ? Attraper la crève, prématurément ?
Gérard Depardieu dans Buffet froid de Bertrand Blier, 1979

 
 
Johnny Depp dans Las Vegas Parano de Terry Gilliam

 
 
- Il était le dernier d’une espèce : trop bizarre pour vivre mais trop rare pour mourir.
Las Vegas Parano de Terry Gilliam, 1998
 
 
 
Nadia Farès dans Les Démons de Jésus

 
 
- Eh dis donc bas du cul, j’ai l’impression que t’hésites entre te laisser pousser les jambes ou t’acheter une jupe.
Nadia Farès (Marie) dans Les Démons de Jésus de Bernie Bonvoisin, 1997
 
 
 
Image du film Quand Harry rencontre Sally
 

- Mais un mariage ne casse pas simplement à cause d’une infidélité, ça n’est que le symptôme d’un malaise beaucoup plus profond !
- Oh tu crois ? Eh bien ce symptôme-là il baise ma femme.

Quand Harry rencontre Sally de Rob Reiner, 1989
 
 
 
La Maman et la putain, de Jean Eustache- Une femme me plaît parce qu’elle a joué dans un film de Bresson, ou bien parce qu’un homme que j’admire est amoureux d’elle : quel plus grand hommage peut-on rendre à un homme qu’on admire que de lui prendre sa femme ? En ne venant pas hier, vous m’avez permis aujourd’hui de parler de votre absence. Alors qu’hier je n’avais rien à vous dire. Vous avez installé quelque chose entre nous. Vous ne croyez pas ?
- Je ne sais pas.
- Si ce que je dis vous ennuie vous m’arrêtez !
- Oh non, pas du tout…
- Parce qu’on peut parler d’autre chose : de la pluie, du beau temps, du MLF.

La Maman et la putain de Jean Eustache, 1973
 
 
 
Walter et le Duc dans The Big LebowskiLe Dude (au téléphone) : – Ecoute-moi, Walter. Passe me prendre tout de suite, je suis chez moi.
- Je peux pas conduire aujourd’hui, c’est shabbat.
- Quoi ?
- C’est shabbat, je ne peux pas conduire une voiture. Je ne peux même pas répondre au téléphone sauf en cas d’urgence.
- Mais c’est un cas d’urgence, bordel de dieu.
- J’ai bien compris, c’est pour ça que j’ai décroché.

Jeff Bridges et John Goodman dans The Big Lebowski de Ethan et Joel Coen, 1998
 
 
 
Arnold Schwarzenegger dans Last Action Hero
 
 
 
 
- Y a de quoi se la prendre et se la mordre.
Arnold Schwarzenegger dans Last Action Hero de John McTiernan, 1993
 

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