Phantasm, de Don Coscarelli

 

La saga d’une vie

Phantasm - Don Coscarelli

Grand Écart est à Gérardmer, pour la 26e édition du Festival du film fantastique. Pour l’occasion, on a décidé de retourner dans le passé, et d’explorer ce qu’il s’y passait il y a 20 ans.

En 1999, le réalisateur Don Coscarelli présentait au Festival de Gérardmer Phantasm : Oblivion, quatrième épisode d’une saga horrifique culte commencée en 1979. Fait avec les moyens du bord, Phantasm 1 rapporte 40 fois sa mise à l’époque. La faute aux spectateurs qui se sont précipités sur cette petite pépite fantasmagorique, aussi irrévérencieuse qu’hallucinogène, plus proche du cinéma d’Alejandro Jodorowsky que de celui de John Carpenter. Dans Phantasm et ses suites, il est question d’amitié, d’un croque-mort aussi inquiétant que Boris Karloff dans Frankenstein, de sphères tueuses, et d’une imagerie qui donne au mot « bizarre » tout son sens. Voyage dans des univers parallèles, introspection de l’adolescence et vie après la mort, Don Coscarelli projette ses propres fantasmes sur pellicule. Et ça fait 40 ans que ça dure, Phantasm 5 (le seul non réalisé par Coscarelli) étant sorti en 2016. De belles (?) séances de rattrapage en perspective.

 
Phantasm de Don Coscarelli, avec A. Michael Baldwin, Angus Scrimm, Reggie Bannister… Etats-Unis, 1979.

Mots-clés :