La Belle Jeunesse, de Jaime Rosales

 

Sélection Un Certain Regard 2014

La Belle Jeunesse, de Jaime RosalesQui ?
Jaime Rosales, sorte de Michael Haneke ibérique, c’est un peu le fer de lance du cinéma social espagnol, connu et reconnu pour ses razzias de Goyas, ses nominations et ses récompenses cannoises, entre la Quinzaine (Las Horas del Día) et Un Certain Regard (La Soledad). Réalisateur de la réflexion et de l’expérimentation, Jaime Rosales s’amuse souvent à relier forme et fond à travers un jeu de caméra audacieux (les split-screens de La Soledad ou le dépouillement d’Un tir dans la tête, tourné entièrement au téléobjectif). Les résultats sont inégaux mais le souci de se renouveler et d’inventer est, lui, infatigable.

Quoi ?
La crise sera-t-elle au centre des propositions cinématographiques de l’édition 2014 du Festival de Cannes ? C’est elle, en tout cas, qui aura les honneurs de la cimaise dans le dernier film de Jaime Rosales. C’est elle qui poussera Natalia et Carlos, deux jeunes amoureux espagnols, à se lancer dans le tournage d’un film pornographique afin de subvenir à leurs besoins. Une nouvelle expérience, à n’en pas douter, pour le spectateur. Génie ou imposture ? On vous dira…

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